Wednesday, March 24, 2010

Projet à long terme

On dit que la meilleure façon de réaliser un projet ou un rêve, c'est d'en parler. Parce que plus on en parle, plus on a l'impression de devoir faire quelque chose pour y arriver.
Sinon bien...on à l'air plate.

Alors voilà, mon projet à moi, c'est de créer plusieurs toiles et de les vendres.

Oui! Je veux devenir connue. Je vois grand! Trop peut-être, mais c'est mieux trop que pas assez. J'ai retenue une idée de mademoiselle Lady Gaga qui disait que même quand elle n'était personne, elle agissait comme si elle était très populaire et importante, et que finalement les gens ont commencés à y croire. Et regarder ou elle en est!
Les gens me disent un peu à la blague depuis que je suis toute petites qu'ils veulent un de mes dessins ou ma signature pour quand je serai célèbre. J'en riais, mais aujourd'hui à presque trente ans, je me dis que si ça doit arriver, je suis mieux de m'y mettre.
J'ai des idées!
Si je le veux bien, j'ai aussi du temps!
Alors je veux le faire. Avant l'année prochaine, je veux avoir vendu au moins une toile.

Ce que j'ai en tête ces temps-ci, c'est des images de "Contes de Fée" révisés. Par exemple, Cendrillon ou la Princesse au petit pois...mais version moderne, presqu'un peu Emo ou gothique, avec des vêtement designer un peu fuckés.
C'est vraiment beau dans ma tête, et je veux sortir tout ça pour que d'autres voient!

Tuesday, March 23, 2010

L'intelligence, la connaissance et le bonheur


C'est un constat; la société met beaucoup d'emphase sur les études supérieures. Bien sûr qu'elles peuvent être utiles, même nécessaires. Je vais le dire tout de suite, je ne suis pas contre et j'ai beaucoup d'admiration pour ceux qui ont la détermination d'apprendre de cette façon.
Il y a une chose sérieusement agaçante par contre, et c'est l'habitude de regarder de haut ceux qui par choix ou faute de moyens, ont plutôt appris à l'école de la vie.
Ces gens sont malheureusement classés par certains qui ne jurent que par les hautes études parmi les moins ambitieux ou pire encore d'intelligence inférieure.
L'intelligence, ça ne se mesure pas en années de scolarité ou en diplômes sur les murs. L'intelligence est innée chez une personne, on ne peut pas l'acheter, elle est difficile à noter. Il faut savoir différencier l'intelligence de la connaissance. Ça devient un fléau!

Certaines des personnes les plus ingénieuses et intéressantes de mon entourage sont aussi celles qui ont le moins de scolarité. Et là je parle d'à peine un secondaire trois.
On connaît tous aussi une ou deux personnes qui malgré un parcours scolaire impressionnant nous laisse stupéfait par son incompétence et sa bêtise.

Parce que la connaissance sans l'intelligence ne mène pas bien loin.
Et la connaissance elle, est accessible à tous ceux qui la cherche. Les bouquins que les universitaires étudient sont pour la plupart facilement disponibles. Une personne intéressée et disciplinée peut les acheter, et même les louer, les consulter et apprendre.
Après quelques temps, il aura acquis par ses propres moyens les mêmes connaissances qu'un étudiant inscrit à n'importe quel cours ou formation. J'irais même jusqu'à dire qu'il en retiendra possiblement un peu plus, car il aura lu ces livres et appris ces informations sans aucune obligation ou stress mais par pur intérêt.
Je sais très bien que pour pratiquer certaines professions, les diplômes sont indispensables. On a beau avoir lu des tonnes de livres, on ne se fera pas engager comme médecin sans ces preuves sur papier.
Mais pour d'autres, il y a une limite à ce qu'on peut apprendre sur les bancs d'écoles. En service de garde par exemple, milieu que je connais très bien, "apprendre sur le tas" est primordial. C'est excellent, d'avoir eu 95% dans son cours de psychologie de l'enfant ou de développement global. Mais mis devant une situation réelle, devant de vrais petits humains avec chacun son caractère, si tu ne l'a pas aussi dans le sang, si tu n'as pas l'expérience de vie, tu seras complètement prise au dépourvu malgré de brillants diplômes.
Dans mon cas, j'aurais pu passer des années à étudier l'histoire de l'art sous toutes ses coutures, les techniques de dessins, des stages, des formations à n'en plus finir. Dépenser des milliers de dollars et des années de ma vie devant des enseignants. J'aurais eu des diplômes à montrer, oui. La fierté de dire : "Oui oui, moi je suis allée à l'université. Regarder, j'ai un beau bac en ceci et cela."
Mais je n'aurais pas eu la satisfaction que j'ai de m'améliorer par moi-même. Ni le plaisir de découvrir des livres, des artistes, des mythes et des histoires à mon rythme, sans aucune pression, assise su mon balcon au soleil. Ça fait peut-être de moi une paresseuse.
Mais au bout du compte, qu'est-ce qui compte le plus dans la vie? Quand je me pose la question, la réponse me vient facilement. Pour moi c'est le bonheur.
Chacun voit le bonheur à sa façon.
Si pour certains, posséder des diplômes et grimper toujours plus haut en fait partie. C'est excellent! La meilleures des chances dans ce qu'ils font. Mais il faut se rappeler que la plus payante et la plus admirée des professions n'apporte pas nécessairement le bonheur. Tout comme l'argent.
Mon bonheur à moi, je le trouve dans la vie de tout les jours. Un bonheur de toutes les minutes, la beauté des petits détails.
La connaissance, je la cherche et la trouve dans les montagnes infinies de livres qui existent dans ce monde. Dans les paroles des autres, dans les choses qui m'entourent, je garde les oreilles et les yeux grands ouverts.
J'ai du temps, je peux choisir d'en profiter avec ceux que j'aime, ceux qui comptent. La vie n'est pas si longue, j'en profite!
Je cultive mon intelligence intellectuelle mais aussi émotionnelle.
Et comme beaucoup d'autres, je suis heureuse et c'est pour ça que j'ai l'impression de n'avoir rien à envier à personne.

Thursday, March 18, 2010

Vive le progrès!


Des fois je pense...oui oui, je fais ça.
Ouais, en fait ceux qui me connaissent savent que je fais majoritairement ça. Je pense trop. On me l'a dit souvent. Mais c'est le lot des Introverties.
Je m'auto-évaluais en fait, sans vraiment m'en rendre compte.
Je réfléchissais à comment j'accomplis mon travail. Combien ça me rend heureuse de travailler avec des enfants, des les voir grandir, apprendre, s'amuser. D'y être pour quelque chose. Et puis j'ai reculé dans le temps, il y a dix ans, quand je commençais dans ce métier.
Et honnêtement, en y repensant je ne peux pas dire que je sois si fière. Il me semble que de me voir aller aujourd'hui je ne me considérerais pas comme une très bonne éducatrice. Plutôt lâche même. J'avais dix-huit ans, pas tellement motivée. C'était une job pour avoir une job, juste pour faire de l'argent, passer la journée. Assistante qui n'assistais pas tant que ça.
Pourtant aujourd'hui, j'ai lu des livres, des articles à l'infini, j'ai suivis des cours, j'ai des milliers d'heures de travail. Je n'aurai aucune surprise quand j'aurai des enfants à moi, je communique tellement mieux avec les parents, je peux vous résumer le programme éducatif du ministère et en gros je suis contente de moi. Mon travail est beaucoup plus motivant comme ça. J'apporte quelque chose à ces tout petits.
Hier seulement, j'ai été officiellement nommée Éducatrice en milieu familial. Je suis à la prochaine étape...
Mais encore plus aujourd'hui, je sais que je ne dois pas m'installer sur mes lauriers, parce que dans dix ans, je sais que je vais regarder en arrière et me dire que j'en ai fais du progrès!
Tout ça m'a amené à me souvenir de cette prof d'art que j'ai eu au secondaire...je ne l'aimais pas vraiment, mais je la respectais.
Tout mes profs d'arts précédents se pâmaient devant mes dessins et mes peintures. Les autres élèves aussi. J'étais assise bien confortablement et profondément sur mes lauriers. Avec toute l'arrogance d'une adolescente de quinze ans. Certaine de mon talent incontesté d'artiste.
Et pourtant, chaque fois que je remettais un dessin à cette enseignante (aussi très talentueuse) pour être noté, elle me revenait toujours avec au maximum 95%...là ou tout les autres auraient donnés 100%. J'étais moyennement insultée, mais elle me disait chaque fois que la perfection n'était pas de ce monde. Qu'il y avait toujours place à l'amélioration.
Dans le temps, je ronchonnais un peu, je disais à mes amies que je ne m'améliorerais pas, que j'étais capable de faire ÇA et c'est tout, je me pensais vraiment très très bonne et irréprochable.
Et pourtant aujourd'hui, quand je regarde les dessins que je faisais au secondaire, j'en ris. Ils sont vraiment pas très beaux. Pleins de défauts si évidents. Et je me demande comment j'ai même pu avoir plus haut que 70% sur certains.

On s'améliore tout le temps, même si on croit que c'est impossible pour le moment.
Leçon apprise!